Mars bleu : prévention du cancer colorectal
PAR LE Pr DJAMEL ZOUGHAILECH
La détection d’un cancer à une phase précoce de son développement augmente considérablement les chances de guérison.
Cette prévention secondaire repose sur le dépistage, mais aussi sur l’éducation des patients au diagnostic précoce : les « signes d’alerte ».
Actuellement seuls certains types de cancers sont accessibles à des tests simples permettant d'identifier, dans une population en bonne santé, les sujets qui sont atteint d'un cancer mais ne présentent pas encore de symptômes. C’est le cas, des cancers du sein, du côlon et du col de l’utérus.
Les diagnostics précoces et les progrès thérapeutiques permettent de guérir la majorité des cas. C’est pourquoi le plan national contre le cancer donne une place prépondérante au dépistage.
A l'occasion du mois de la campagne de la promotion du dépistage du cancer colorectal Mars bleu l'un des plus meurtrier; nous vous invitons a débattre ces quelques informations; remarques et suggestions émises par notre service.
Cette prévention secondaire repose sur le dépistage, mais aussi sur l’éducation des patients au diagnostic précoce : les « signes d’alerte ».
Actuellement seuls certains types de cancers sont accessibles à des tests simples permettant d'identifier, dans une population en bonne santé, les sujets qui sont atteint d'un cancer mais ne présentent pas encore de symptômes. C’est le cas, des cancers du sein, du côlon et du col de l’utérus.
Les diagnostics précoces et les progrès thérapeutiques permettent de guérir la majorité des cas. C’est pourquoi le plan national contre le cancer donne une place prépondérante au dépistage.
A l'occasion du mois de la campagne de la promotion du dépistage du cancer colorectal Mars bleu l'un des plus meurtrier; nous vous invitons a débattre ces quelques informations; remarques et suggestions émises par notre service.
Ce qu’il faut retenir
C’est un cancer qui tue. On estime qu en moyenne une personne sur 18 fera un cancer colorectal
Si actuellement on note une augmentation de l’incidence; la diminution de la mortalité dans les pays développés est évidente et en faveur du dépistage .
En Algérie, les tendances récentes montrent une nette augmentation du cancer colorectal, l’incidence standardisée sur l'age (ASR) est passée de 2.8 à 11.4 pour 100,000 personnes entre 1986 et 2010, avec un taux de variation annuelle de 7%, (2) alors que dans d’autres pays comme la France considéré comme pays à risque élevé de cancer colorectal, l’ASR s’est stabilisé depuis 1980, avec un taux de variation annuelle de 0.5 %. (3)
Actuellement, le CCR occupe le 2 ème rang chez l’homme et chez la femme en Algérie, avec respectivement des ASR estimés en 2014 de 16.3 et 16.1 pour 100,000 personnes (4), à Constantine selon les données préliminaires de la même année du registre de Constantine, les ASR pour 100,000 personnes sont de 20.81 chez l’homme, et 13 .82 chez la femme. (5)
Une grande part de la mortalité par cancer est attribuée a ce cancer en Algérie, 2016 décès ont été estimés en 2012, ce qui le place au 3ème rang des décès par cancer en Algérie chez les deux sexes.(1)
On s’attend aussi à une progression de ce cancer, selon les projections du Globocan, d’ici 2025, l’Algérie comptera 1993 de cas en plus des 3380 cas qui ont été estimés pour l’année 2012, et une augmentation du nombre de décès de plus de 1200 cas.(6)
MECONNAISSANCE La population reste tres mal informée sur ce cancer
RÉTICENCE à en parler de part son positionnement anatomique et la fonction du colon
Si actuellement on note une augmentation de l’incidence; la diminution de la mortalité dans les pays développés est évidente et en faveur du dépistage .
En Algérie, les tendances récentes montrent une nette augmentation du cancer colorectal, l’incidence standardisée sur l'age (ASR) est passée de 2.8 à 11.4 pour 100,000 personnes entre 1986 et 2010, avec un taux de variation annuelle de 7%, (2) alors que dans d’autres pays comme la France considéré comme pays à risque élevé de cancer colorectal, l’ASR s’est stabilisé depuis 1980, avec un taux de variation annuelle de 0.5 %. (3)
Actuellement, le CCR occupe le 2 ème rang chez l’homme et chez la femme en Algérie, avec respectivement des ASR estimés en 2014 de 16.3 et 16.1 pour 100,000 personnes (4), à Constantine selon les données préliminaires de la même année du registre de Constantine, les ASR pour 100,000 personnes sont de 20.81 chez l’homme, et 13 .82 chez la femme. (5)
Une grande part de la mortalité par cancer est attribuée a ce cancer en Algérie, 2016 décès ont été estimés en 2012, ce qui le place au 3ème rang des décès par cancer en Algérie chez les deux sexes.(1)
On s’attend aussi à une progression de ce cancer, selon les projections du Globocan, d’ici 2025, l’Algérie comptera 1993 de cas en plus des 3380 cas qui ont été estimés pour l’année 2012, et une augmentation du nombre de décès de plus de 1200 cas.(6)
MECONNAISSANCE La population reste tres mal informée sur ce cancer
RÉTICENCE à en parler de part son positionnement anatomique et la fonction du colon
En quoi consiste le dépistage et qui est concerné
Le Dépistage EST EFFICACE. IL CONCERNE LES PERSONNES QUI N’ONT AUCUN SIGNE. DONC QUI NE SE SENTENT PAS CONCERNÉES.
Neuf chances sur dix (on peut en guérir sans séquelles 9 fois sur 10)
C’est un cancer qui se développe lentement (de la cellule cancéreuse au cancer dure 10 ans en passant par le polype, l’adénome, l’adénome avancé, et la tumeur cancéreuse invasive)
Alors qu’au stade de la métastase Une fois sur Dix (1 fois sur 10)
Le Test se fait en population générale, c’est-à-dire à risque moyen sans aucun symptôme et pas d’antécédent particulier.
Age entre 50 et 74 ans.
Se fait chez soi, avec les tests immunologiques en une seule fois
Le test recherche du sangs invisible à l’œil nu (caché) dans les selles.
Quand c’est POSITIF on procède à une coloscopie, geste à visée diagnostique et thérapeutique se fait sous anesthésie (la préparation est un peu astreignante pour le patient) il faut prendre du temps pour lui expliquer tout cela
Se fait à domicile
NB : Les personnes qui ont des HEMORROIDES et qui représentent 30 à 40% de la population doivent faire systématiquement une COLOSCOPIE (c’est un grand problème, une catastrophe chez nous) de nombreux malades ont négligés cet aspect qui leur a couté LA VIE
Si coloscopie négative, RAS on en refera une CINQ ANS APRES
Neuf chances sur dix (on peut en guérir sans séquelles 9 fois sur 10)
C’est un cancer qui se développe lentement (de la cellule cancéreuse au cancer dure 10 ans en passant par le polype, l’adénome, l’adénome avancé, et la tumeur cancéreuse invasive)
Alors qu’au stade de la métastase Une fois sur Dix (1 fois sur 10)
Le Test se fait en population générale, c’est-à-dire à risque moyen sans aucun symptôme et pas d’antécédent particulier.
Age entre 50 et 74 ans.
Se fait chez soi, avec les tests immunologiques en une seule fois
Le test recherche du sangs invisible à l’œil nu (caché) dans les selles.
Quand c’est POSITIF on procède à une coloscopie, geste à visée diagnostique et thérapeutique se fait sous anesthésie (la préparation est un peu astreignante pour le patient) il faut prendre du temps pour lui expliquer tout cela
Se fait à domicile
NB : Les personnes qui ont des HEMORROIDES et qui représentent 30 à 40% de la population doivent faire systématiquement une COLOSCOPIE (c’est un grand problème, une catastrophe chez nous) de nombreux malades ont négligés cet aspect qui leur a couté LA VIE
Si coloscopie négative, RAS on en refera une CINQ ANS APRES
OBSTACLES AUX DÉPISTAGESLa Méconnaissance et le manque d’information sur ce cancer
La situation anatomique (un peu tabou) L’importance donnée à la prévention SI LES TEXTES OFFICIELS SONT CORRECTES; dans les activités quotidiennes, on constate :
La prévention n’est pas rentrée dans le conscient collectif de la population. LES FACTEURS DE RISQUESL’Alimentation à l’occidentale : La malbouffe et particulièrement les viandes rouges
La sédentarité L’alcool et le tabac Hygiène de vie générale ON EN PARLE JAMAIS SUFFISEMENT PRESERVE DE TOUS LES CANCERS, DES MALADIES CARDIO VASCULAIRES et bien d’autres affections |
OPPORTUNITES
PROPOSITIONS
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Références bibliographiques
1. Fact Sheets by Population [Internet]. [cited 2017 Feb 3]. Available from: http://globocan.iarc.fr/Pages/fact_sheets_population.aspx
2. Hamdi-Cherif M, Bidoli E, Birri S, Mahnane A, Laouamri S, Zaidi Z, et al. Le cancer à Sétif, Algérie, 1986–2010. J Afr Cancer Afr J Cancer. 2014 Aug 1;6(3):166–73.
3. Bouvier A-M, Lepage C. Données nouvelles concernant l’épidémiologie du cancer colorectal en France. Hépato-Gastro Oncol Dig. 2008 Aug 1;15(6):3–7.
4. M HC, E B, S B, A M, Z Z, H B, et al. Cancer estimation of incidence and survival in Algeria 2014. J Cancer Res Ther. 2015 Oct 1;3(9):100–4.
5. I.Deneche. Qu’est-il du cancer colorectal à Constantine ? Données préliminaires du registre du cancer de Constantine. dépistage du cancer colorectal ou en est-on? limites et perspectives; 2016 Mar 31; Constantine, Algeria.
6. GLOBOCAN [Internet]. [cited 2017 Feb 11]. Available from: http://globocan.iarc.fr/old/burden.asp?selection_pop=3012&Text-p=Algeria&selection_cancer=5060&Text-c=Colorectum&pYear=3&type=0&window=1&submit=%C2%A0Execute%C2%A0
2. Hamdi-Cherif M, Bidoli E, Birri S, Mahnane A, Laouamri S, Zaidi Z, et al. Le cancer à Sétif, Algérie, 1986–2010. J Afr Cancer Afr J Cancer. 2014 Aug 1;6(3):166–73.
3. Bouvier A-M, Lepage C. Données nouvelles concernant l’épidémiologie du cancer colorectal en France. Hépato-Gastro Oncol Dig. 2008 Aug 1;15(6):3–7.
4. M HC, E B, S B, A M, Z Z, H B, et al. Cancer estimation of incidence and survival in Algeria 2014. J Cancer Res Ther. 2015 Oct 1;3(9):100–4.
5. I.Deneche. Qu’est-il du cancer colorectal à Constantine ? Données préliminaires du registre du cancer de Constantine. dépistage du cancer colorectal ou en est-on? limites et perspectives; 2016 Mar 31; Constantine, Algeria.
6. GLOBOCAN [Internet]. [cited 2017 Feb 11]. Available from: http://globocan.iarc.fr/old/burden.asp?selection_pop=3012&Text-p=Algeria&selection_cancer=5060&Text-c=Colorectum&pYear=3&type=0&window=1&submit=%C2%A0Execute%C2%A0